Le cri d’alarme de la filière bio : Quand les subventions manquent à l’appel, l’inclusion sociale est menacée
L’agriculture biologique en France traverse une période de grandes turbulences. Un récent article du Parisien, publié le 27 juin 2025 , met en lumière les difficultés rencontrées par l’Agence Bio suite à une réduction drastique de son enveloppe d’aide aux investissements pour 2025. Cette situation a des répercussions directes et inquiétantes sur de nombreux projets essentiels au développement de la filière, y compris le nôtre à la laiterie de la Roche.
Ce qui rend cette situation d’autant plus préoccupante pour la laiterie de la Roche, c’est notre statut d’ESAT (établissement ou service d’accompagnement par le travail). Notre association emploie une trentaine de salariés en situation de handicap psychique, avec pour mission de favoriser leur inclusion socio-professionnelle. Le projet d’acquisition d’un pasteurisateur, compromis faute de subventions , est non seulement crucial pour notre développement économique et l’augmentation de notre production (passer de 4 000 à 10 000 litres de lait traités par semaine, notre seuil de rentabilité ), mais il représente aussi l’opportunité d’embaucher cinq à six salariés supplémentaires, et de poursuivre la professionnalisation de nos travailleurs.
La suppression de ces aides met en péril non seulement notre viabilité économique mais aussi l’expansion de notre mission médico-sociale. C’est toute la philosophie de notre travail, basée sur la valorisation des compétences de chacun, qui est mise à mal.
Nous vous invitons vivement à lire l’intégralité de cet article pour appréhender la portée de ces décisions et le ‘grand blues du bio’ décrit par Le Parisien. Il détaille les enjeux auxquels sont confrontés les agriculteurs et transformateurs biologiques, et, dans notre cas, l’impact profond sur les perspectives d’inclusion et d’emploi pour des personnes en situation de handicap. Comprendre ce « flou complet » est essentiel pour quiconque s’intéresse à l’avenir d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé, mais aussi à la valeur du travail solidaire. »